Notre avis
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Projet de lotissement à Corroy-le-Grand
Un projet de lotissement menace directement notre village. Un de plus.
🚗 Mobilité saturée, 🏠 densité insupportable, 🏛️ patrimoine défiguré…
👉 Ce projet, porté par la Fabrique d’Église et un promoteur, va transformer la Cure et le Clos du Verger au détriment de notre caractère rural, patrimonial et de notre qualité de vie.
❌ Les projets immobiliers de la Fabrique d’Église ne doivent pas détruire notre village de Corroy !
Avec Vous 1325 exige :
⚠️ L’ARRÊT immédiat du projet et la recherche d’une solution alternative, loin de ce marchandage « rénover la cure contre un terrain pour construire ».
⚠️ Stop aux nouveaux lotissements dans le centre du village ! Avec 2 autres projets prévus à moins de 100 mètres, cela va saturer le cœur de Corroy.
⚠️ Une vraie analyse de la mobilité : 🚦 la Rue de Chastres et la Rue de l’Église sont déjà saturées.
⚠️ La sécurité avant tout : des solutions concrètes pour réduire les risques liés à la circulation, notamment pour nos enfants 🧒.
⚠️ Des solutions pérennes pour les scouts : 🎒 180 jeunes sont impactés. Ils ont besoin de locaux, pas de promesses vaines.
🕰️ L’heure de vérité est là ! La majorité doit honorer ses engagements pris pendant la campagne :
• 🚫 Réduction des densités
• 🚗 Importance de la mobilité
• 🏡 Protection du caractère rural des villages
Avec Vous 1325 sera en première ligne pour protéger notre village.
📝 Votre voix compte : dites NON avant le 9 décembre !
💻 Écrivez à la commune avec l’objet PU/24.160 à :
📧 annonces-enquetes@chaumont-gistoux.be
📬 Ou par courrier :
Administration communale, Service de l’Urbanisme
Rue Colleau 2, 1325 Chaumont-Gistoux
ℹ️ Plus d’informations ?
Dossier PU/24.160 – Rue de l’Eglise 11 — Chaumont-Gistoux
Notre réponse au questionnaire Natagora BW
Nos questions
Questions générales
1. Quel bilan tirez-vous de cette législature en terme de protection des milieux naturels et des espèces sauvages ?
2. Quel bilan tirez-vous de cette législature en terme de développement d’un cadre de vie qualitatif et d’accès à la nature pour tous ?
3. Quelles sont vos priorités en matière de conservation de la nature que vous souhaitez intégrer au sein du PST (programme stratégique transversal) pour la prochaine législature ?
4. Envisagez-vous le renforcement du service environnement / éco-conseil de la commune ?
Aménagement du territoire et urbanisme
1. Le dérèglement climatique a engendré des épisodes de pluies intenses, entraînant des crues dans les cours d’eau, des coulées de boue, des inondations dans les quartiers résidentiels. Sur base de la cartographie des aléas d’inondations, êtes-vous disposés à systématiquement refuser les permis d’urbanisme dans les zones à risques ? Comptez-vous mettre à jour ou adopter un SDC avec comme objectif de définir les centralités au sein de la commune ainsi qu’identifier les zones non propices à l’urbanisation (zones inondables, terres agricoles à préserver, sites d’intérêt biologique) ?
2. Le développement éolien en Wallonie s’est effectué sans cadre clair ni cartographie pour guider tant les porteurs de projets que les autorités décisionnaires. En a résulté un développement anarchique sur tout le territoire. Allant jusqu’à installer des éoliennes en forêts ou à proximité de sites naturels protégés. Quelle est votre position concernant l’implantation de futures éoliennes dans la commune ?
3. Comptez-vous inclure des mesures en faveur de la biodiversité, y compris dans le bâti, dans le Guide Communal d’Urbanisme (GCU) ?
Préservation des milieux naturels
1. La commune compte 11 sites de grand intérêt biologique non protégés à ce jour. En l’occurrence les sites de Pas de Chien, une partie de la Champtaine, ..…(voir Rechercher un site intéressant ou protégé | Sites | La biodiversité en Wallonie )
Certaines communes ont entrepris la démarche de leur donner un véritable statut de protection. Étant donné l’objectif de 10% de surfaces strictement protégées à l’horizon 2030 et le retard accusé par la Wallonie (1,8%) et par le Brabant wallon (0,31%), envisageriez-vous d’appliquer une telle mesure de protection sur ces sites ?
2. La Province du Brabant wallon a développé une carte du maillage écologique. La région wallonne, de son côté, finalise également la cartographie du réseau écologique. Quels projets souhaitez-vous mettre en œuvre pour protéger les zones centrales et renforcer les liaisons écologiques ? Qu’elles fassent partie de la trame verte, bleue ou noire ? Prévoyez-vous leur intégration dans la cartographie de la structure territoriale du Schéma de Développement Communal (SDC) ?
3. Les zones humides jouent le rôle de bassin d’orage naturel et zones refuges pour la biodiversité. Êtes-vous favorable à leur préservation en les intégrant à la carte du réseau écologique du schéma de développement communal?
4. Soutiendrez-vous la création ou l’agrandissement de réserves naturelles sur le territoire communal ? Avez-vous identifié des sites potentiels dans la commune qui pourraient devenir des réserves naturelles ?
5. L’érosion de la biodiversité est particulièrement visible dans les zones de culture. L’agriculture intensive contribue également à la pollution de l’air, de l’eau ainsi qu’aux inondations. Les solutions sont connues. Comment envisagez-vous un soutien de la commune aux initiatives agroécologiques des agriculteurs locaux ?
6. Comptez-vous mettre en œuvre une gestion différenciée des bords de voiries et des espaces communaux ? Si tel est déjà le cas, souhaitez-vous élargir son application ainsi que ses meilleures pratiques (dates plus tardives, exportation de la fauche…) ?
Chasse
1. En qualité de gestionnaire de forêts communales, seriez-vous prêt à intégrer dans les cahiers de charge d’octroi des territoires de chasse l’interdiction du nourrissage artificiel du gibier sur le territoire concerné ?
2. Dans ces cahiers des charges, seriez-vous prêts à conditionner l’autorisation » des lâchers massifs de petits gibiers tels que faisans, canards et autres espèces chassables » que dans le cadre de l’élaboration de projets de repeuplements d’espèces indigènes (au sens de la loi sur la conservation de la nature) combinés à des efforts d’amélioration de leur biotope ?
Nos réponses:
Remarque préalable : Questionnaire reçu le 16 septembre requérant une réponse pour ce jour, le 20 septembre. Un délai plus grand aurait été apprécié et aurait pu nous permettre des réponses plus précises.
Questions générales
1. Une Impression de laisser-aller complet, peu d’actions visibles hormis quelques plantations d’arbres subsidiées par la RW. Les 2 Echevins de l’Environnement successifs au cours de cette mandature 2018-2024 ont été peu porteurs de projets alors que notre commune est un poumon vert et regorge de trésors naturels
2. Cette mandature 2018-2024 s’est surtout reposée sur le travail effectué précédemment.
3. Promotion des zones encore préservées dans la commune, une cartographie des variétés de zones naturelles accessibles à tous avec une échelle de la fragilité qu ‘elles représentent ; rendre les zones « gérées » par la DNF accessibles au public sous condition. En matière d’urbanisme nous intégrerons la dimension ‘protection de l’habitat naturel’ dans les critères d’octroi de permis.
4. Oui, les missions actuellement confiées au service sont tellement variées (propreté, entretien, plantations, etc.) qu’il faudra en effet renforcer l’équipe qui gère tout de même un vaste territoire à l’échelle d’une commune de près de 12.000 Habitants
Aménagement du Territoire et Urbanisme
1. Oui et nous n’avons pas attendu la mandature à venir prendre position à ce sujet. Récemment nos conseillers communaux ont voté contre des éléments de 2 projets qui représentaient justement un non-sens en ce qui concerne le risque d’inondation, en l’occurrence au centre de Gistoux (i.e. Eckelmans et Urbaneo) … malgré l’insistance aveugle des 2 partis de majorité. La foison d’autres projets en cours seront traités exactement de la même manière càd analyse profonde de l’impact écoulement des eaux suite à une artificialisation intense des sols … mais pas que, impact sur la mobilité, sur l’écosystème, les nuisances, etc.
En plus nous réactiverons une série de dossiers enclenchés dans la mandature 2012-2018 qui ont tout simplement été ignorés durant 6 ans par la majorité actuelle, omettant ainsi de prendre et implémenter des mesures préventives d’inondation. Or nous avons eu durant cette période quelques sérieux épisodes pluvieux qui ont occasionné de sérieux dégâts aux habitants. Laisser-aller encore une fois !
2. A priori, tout projet éolien sur la commune se confrontera à l’avis, jusqu’ici négatif, de la Défense aérienne. Cela étant dit, les porteurs de projets éoliens tout comme pour les porteurs de projets immobiliers, ne visent que la rentabilité maximum et, une fois une zone définie, ne pensent qu’à y placer le plus de mâts possibles, sous évaluant les impacts sur le voisinage, les nuisances occasionnées pour les riverains, la faune, le paysage et l’écosystème. Donc à nouveau, comme pour les projets immobiliers, nous recommanderons chaudement à de tels acteurs d’élaborer un projet en coordination avec la population plutôt que de le balancer à la tête du Collège, des habitants et ainsi créer des réactions
3. Bien sûr… toute mesure pour préserver notre environnement est utile et nécessaire. Mais encore une fois, elle doit être concertée, analysée et communiquée une fois une analyse profonde coût / bénéfice sur l’environnement a été réalisée. Ne pas foncer tête baissée comme nous le voyons trop souvent dans les mesures prises … quand elles sont prises.
Préservation des milieux naturels
1. Il faudra trouver la balance entre zone protégée et zone accessible au public occasionnellement. Nous avons en effet quelques trésors naturels sur la commune mais dont la population ignore la teneur et la richesse et qui mérite, à notre sens, d’être partagés avec la population. Or que fait exactement la RW en matière de protection de ces zones ? Pas grand-chose à vrai dire car elle n’en a pas et plus les moyens humains et financiers. Donc en ce qui nous concerne il va falloir rapidement reconsidérer le partenariat avec la RW pour identifier le plan d’action réel qu’elle s’engage à tenir pour l’intérêt de Chaumont-Gistoux, biodiversité et accès compris.
2. Oui, comme indiqué plus haut, il est nécessaire d’inventorier et cartographier les zones écologiquement riches et sensibles et de s’assurer que tout projet, industriel, économique ou urbanistique soit envisagé en tenant sérieusement compte de cette cartographie. Cela nécessitera aussi que le service ‘Urbanisme’ soit plus ‘imbibé’ des particularités environnementales de notre commune et donc plus ‘en alerte’ lorsque des projets touchent de telles zones de près ou de loin. Cela devra passer par une présence accrue sur le terrain plutôt que le retranchement dans un bureau à étudier des dossiers.
3. Oui
4. A étudier certainement … mais ici encore, pas de précipitation surtout si ces zones ne sont pas sur domaine public. Analyse d’abord.
5. Il faut absolument rétablir une communication avec les agriculteurs. Celle-ci, initiée lors de la précédente mandature 2012-2018, a été quasi inexistante ces 6 dernières années. Autant il est facile de se contente de pointer les agriculteurs du doigt, responsables de beaucoup de maux – autant il est nécessaire de travailler avec eux tous pour trouver les meilleures solutions aux endroits à risque. Le dialogue actif est nécessaire … or il est inexistant actuellement … pourtant nous avons un Echevin en charge de l’Agriculture.
6. En règle générale les règles de fauchage tardif sont respectées dans notre commune. Cependant nous devons aussi tenir compte de l’impact visuel et la sécurité pour les usagers de la route. A nouveau plutôt que d’imposer unilatéralement des mesures, nous privilégions le dialogue et le bon sens qui permettront la meilleure approcha optimale de la problématique.
Chasse
1. Question qui a priori nous amènerait à répondre « oui ». Or une fois encore, nous pensons qu’il est crucial d’avoir un dialogue avec les chasseurs pour mieux comprendre leurs besoins, leurs motivations, de mesurer l’ampleur et l’impact de tels habitudes dans notre commune … et ensuite envisager une approche alternative qui se rapproche le plus possible de cet objectif de limitation.
2. Question qui a priori amènerait la réponse « oui ». Pour le reste, même approche que pour la question précédente.
Comment envisageons nous l'urbanisme à Chaumont-Gistoux?
Sécurité et mobilité pour nos enfants
– La création de pistes cyclables sécurisées, notamment vers Louvain-la-Neuve, afin de permettre aux enfants de se déplacer en toute sécurité à vélo.
– La mise en place d’une navette inter-villages pour mieux desservir l’ensemble des habitants, en particulier les jeunes et les familles.
– Une attention particulière sera également donnée à la mobilité scolaire, avec un suivi attentif des besoins en matière de transport en bus. Nous voulons que les trajets vers les écoles soient à la fois sûrs et pratiques pour les enfants.
Quelle place donnons nous à la culture?
Nouveaux lotissements vs mobilité
Le Conseil communal de ce lundi 25 mars a dû renoncer à la demande de création de nouvelles voiries dans le cadre d’une demande de permis d’urbanisme pour la création d’un parc habité de 52 logements sur des parcelles bordées de la Chée de Huy, d’une part, et de la rue Zaine, d’autre part.
La demande avait déjà été soumise au cours du dernier conseil communal du 12 février et avait conduit au report du point avec, pour raisons principales, un manque de prise en compte de la mobilité aussi bien vis à vis du trafic normal, du trafic lié à l’école de Gistoux à la rue Zaine, le croisement avec la Chée de Huy et la rue des Papeteries ainsi que le flux accru qu’engendrerait la desserte liée aux 52 logements et une crèche. Un autre grief relevé était que le projet proposait de mettre la rue Zaine, très étroite, en double sens de circulation sur une longueur d’une centaine de mètres seulement, ce qui ajoutait de la confusion dans l’organisation du trafic dans ce périmètre et augmentait sensiblement les risques d’accidents. Pour ces raisons, il avait été proposé que le carrefour avec la Chée de Huy soit aménagé en conséquence. Le point était finalement reporté.
Ce point est donc revenu à l’ordre du jour du conseil communal de ce lundi, mais sans l’aménagement de projet voiries demandé. Le seul nouvel élément obtenu est que la DG01, en charge des voiries régionales, et donc de la Chée de Huy, a refusé d’envisager un réaménagement du carrefour des rues Zaine et des Papeteries avec la Chée de Huy.
Donc, dans l’état, sans modification du projet, les 3 conseillers communaux et candidats du groupe “Avec vous 1325 » i.e. Patrick Lambert, Pierre Landrain et David Frits ainsi que les conseillers de l’opposition se sont opposés au projet.
Cette problématique liée à la mobilité devient cruciale car tous les projets de lotissements en cours prévoient une densité au maximum de ce qui est autorisé – mais souvent sans tenir suffisamment compte des répercussions sur le voisinage, l’environnement, l’écoulement des eaux, les rues avoisinantes historiquement étroites et donc la mobilité. A Chaumont-Gistoux, ce ne sont pas moins d’une douzaine de projets actuellement en cours de soumission qui, ensemble, représentent plus de 300 logements et, donc potentiellement entre 300 et 600 voitures supplémentaires.
Pour “Avec vous 1325”, nous attendons des échevins de l’urbanisme et de la mobilité actuels qu’ils mènent une réflexion plus globale qui aboutisse à une stratégie claire et efficace pour adresser le problème de la mobilité à un horizon de 15 ans. Nous avons la conviction que ni réflexion ni stratégie existent aujourd’hui et que l’on traite plutôt projet après projet, sans anticiper les problèmes de demain. Un bel exemple illustré par le risque de voir 2 projets acceptés au centre de Dion-le-Mont qui, mitoyens, proposent ensemble 46 logements alors que les voiries d’accès que sont les rue du Village, rue de la Cure et rue Fond Delvaux sont étroites et non prévues pour un tel trafic. Et cela est sans compter 3 autres projets à proximité qui ne tarderont pas à faire entendre parler d’eux.
Pour “Avec vous 1325”, un autre élément pose aujourd’hui question : les rétrocessions de voiries faites à la Commune, proposées par ces promoteurs. Cet élément semble être la nouvelle mode pour eux, pensant que les autorités communales seront assez naïves que pour croire à un cadeau. Les 3 projets cités ci-avant ont ceci en commun, c’est que tous 3 prévoient que la voirie en site propre soit rétrocédée à la Commune, ce qui revient à dire que les futures charges d’entretien seront supportées par la Commune et tous ses habitants alors que le trafic ne sera qu’au bénéfice principal des futurs résidents. Chaumont-Gistoux, avec ses 180 km de voiries communales a déjà suffisamment de difficultés à assurer leur entretien. Y rajouter des kilomètres de voiries nous semble irraisonnable.
Photovoltaique: Décrochage
Décrochage des installations photovoltaïques
Le ministre Ecolo Philippe Henry entend-t-il nous engager une nouvelle fois dans une procédure toxique à propos du décrochage, de la déconnexion, des installations photovoltaïques ?
On connait le problème posé par le « décrochage » des onduleurs en cas de saturation du réseau.
Le manque et le retard d’investissement dans les infrastructures des GRD (gestionnaires de réseaux de distribution) est à l’origine de ce phénomène dommageable pour les propriétaires de panneaux.
Sous la pression des nombreuses réactions manifestées, dont celle de l’ASBL « BeProsumer », le ministre sort une proposition d’indemnisation des propriétaires qui va bien au-delà (quatre fois) de ce que proposait la Cwape (régulateur Wallon de l’énergie).
La proposition du ministre, bien que potentiellement alléchante pour les propriétaires (approche des élections oblige !) constitue un cercle vicieux à plus d’un égard.
Tout d‘abord, la procédure imposée aux propriétaires pour obtenir l’indemnisation est lourde, longue, lente et coûteuse au point de décourager les demandeurs.
Ensuite, le coût des indemnisations qu’il est prévu de reporter vers les GRD aura un double effet :
Celui de diminuer leur capacité d’investissement indispensable pour moderniser les réseaux et les rendre aptes à prendre en charge les besoins électriques nouveaux.
Celui également de réduire les dividendes versés aux communes qui sont leurs actionnaires ; ce qui pourrait amener celles-ci à rechercher ailleurs (suivez mon regard), et cette fois sur l’ensemble de la population, les ressources indispensables au service public.
La boucle est ainsi (mal) bouclée.
Quid de la collaboration politique?
Le retour des éoliennes
Eoliennes: nouvelles règles
Notre cadre de vie et notre environnement menacés !
Le gouvernement Wallon a adopté ce jeudi 8 février 2024 une circulaire comportant de nouvelles règles, quant à la distance à respecter par rapport aux habitations, pour l’installation des éoliennes.
Actuellement la distance minimum est de quatre fois la hauteur de l’éolienne. Le ministre Ecolo Philippe Henry est à l’origine de la nouvelle disposition qui établit la distance minimale à 500 mètres auxquels il convient d’ajouter la moitié de la hauteur de l’éolienne.
Pratiquement une éolienne de 200 mètres de hauteur doit actuellement être installée à une distance minimum de 800 mètres, elle pourra l’être dorénavant à 600 mètres. L’objectif poursuivi par le ministre est de respecter les objectifs climatiques 2030 en augmentant le nombre d’installations ; au risque de nuisances nouvelles pour les citoyens.
Plus, le ministre Henry annonce que les fonctionnaires chargés de l’octroi des permis devront tenir compte de « l’intérêt public majeur » que représentent ces projets pour la mise en œuvre des objectifs de production d’énergie éolienne pour 2030.
Notre territoire risque certainement d’être à nouveau la cible de tels projets qui au-delà d’un intérêt énergétique relatif présentent des intérêts financiers pour leurs promoteurs.
Le groupe « avec vous 1325 » candidat aux prochaines élections communales sera particulièrement attentif à défendre les intérêts de nos citoyens face aux menaces que pourront représenter ces projets pour notre cadre de vie.
Soutien des agriculteurs
Les demandes des agriculteurs et éleveurs formulées au niveau communal sont légitimes.
Les agriculteurs savent que les choses doivent être faites à temps, que la nature n’attend pas. Il est plus que temps que les responsables communaux eux aussi s’en rendent compte et agissent.
Concrètement on retiendra trois demandes simples à rencontrer qui cependant n’excluent pas les autres :
- Le fauchage des talus effectué trop tardivement ou pas du tout pour préserver faune et flore ne peut avoir pour conséquence la colonisation des cultures par une flore non désirée.
La commune doit mettre en place un calendrier de fauchage qui respecte cette demande.
- Les haies et branches d’arbres qui obstruent le passage des engins agricoles doivent être taillées en temps utile.
La commune doit planifier et réaliser à temps ces entretiens.
- Les entraves à la circulation des engins agricoles (chicanes, stationnements…) doivent être supprimés ou aménagés.
La commune doit en faire l’inventaire et réaliser les aménagements qui s’imposent.
Ces trois demandes relèvent de l’urgence ; la nature n’attend pas.
Par ailleurs les responsables communaux désignés doivent développer une réelle politique d’achat à la ferme en vue de soutenir financièrement les agriculteurs et éleveurs.
Enfin, le caractère semi-rural de notre commune impose une compréhension et un respect réciproque entre citoyens et agriculteurs.
Ici encore, la création d’un mouvement réellement positif est attendue.
La liste « avec vous 1325 » candidate aux prochaines élections communales soutient ces demandes.
Avec vous 1325 s’oppose à l’exploitation industrielle dans les « dépendances carrières » situées derrière l’ancien Delhaize.
Un permis unique a été demandé par la société RECY BETON en vue de continuer l’exploitation anciennement exercée par VIABUILD. A noter que l’exploitation se déroule actuellement dans l’illégalité.
Le groupe « Avec vous 1325 » qui se présente aux prochaines élections communales entend mettre fin à l’ensemble des différentes activités industrielles exercées à cet endroit et exige le retour des terres au statut de zone verte ou agricole. Nous négocierons la fin des conventions existantes en tenant compte cependant que l’exploitation du sable est autorisée pour une échéance plus lointaine mais n’empruntera plus la chaussée de Huy.
Activités industrielles sur site des carrières
Chaumont-Gistoux: le site des carrières, ses activités, ses infractions et le laisser-faire.
Chaumont-Gistoux est aussi réputé pour son site de carrières qui, sur les dizaines d’années d’existence et d’exploitation, a consisté en l’extraction de sable, l’enfouissement de déchets inertes, le concassage et autres activités de valorisation de déchets.
Il faut hélas constater qu’au cours de toutes ces années, même si on doit reconnaître l’utilité publique des activités, une opacité à régné et continue de régner sur ces activités. Idem quant aux mesures de contrôle (qualité des sous-sols, qualité de l’air, conformité avec les permis d’exploitation, etc) étant de la responsabilité d’organes dépendant de la Région wallone. Les autorités communales se sont toujours trouvées désarmées pour s’assurer que le territoire était traité en conformité avec les normes et règles environnementales, d’exploitation et de remises en état imposées.
Cela étant dit, il ne faut pas sous estimer le pouvoir et la responsabilité des autorités communales à alarmer, faire suivre des dossiers et insister auprès de la RW afin que des actions de régularisation, voire de sanction soient effectivement entreprises et appliquées. De ce côté, il faut cependant constater un manque de volonté et de courage qui mènent immanquablement les riverains de la zone – et au delà – de ressentir méfiance, dépit et abandon de la part de leurs représentants.
“Avec vous 1325” déplore cet abandon et s’inquiète de l’état de salubrité de cette zone mais aussi de la qualité de vie des riverains. Malgré les alertes répétées de riverains et de l’asbl “Sauvegardons Chaumont-Gistoux”, la réponse politique a souvent été insuffisante ou même inexistante.
“Avec vous 1325″ veut rétablir un dialogue avec riverains, exploitants et mandataires, comme cela avait été le cas en 2017 quand Patrick Lambert, alors échevin de l’environnement, avait initié ces discussions et mis en place les bases d’un comité de pilotage. Cela avait permis, grâce aux bonnes volontés de chacun, d’apporter des améliorations conséquentes pour le quotidien des riverains.
Hélàs il faut déplorer que cette initiative, une fois reprise dans les attributions de Ecolo en 2018, a disparu.
“Avec vous 1325” entend donc préconiser les actions suivantes si il lui en était donné l’occasion :
1/ rétablir le dialogue avec les acteurs économiques de la zone; faire un état des lieux concernant leurs activités et la conformité de leurs permis.
2/ rétablir un comité de pilotage regroupant exploitants, riverains et mandataires communaux – et des réunions de suivi trimestrielles et, au delà, y inviter un représentant de la DGO3 de la RW.
3/ imposer le partage avec la commune des résultats des analyses effectuées (air et sous-sol) par les autorités de contrôle régionales et, une fois disponibles, en faire une synthèse à partager avec la population.
4/ imposer aux exploitants une communication préalable à l’attention des riverains de tous les événements susceptibles d’impacter leur qualité de vie, surtout par temps beau et sec.
5/ informer la population sur ce en quoi consistent exactement les activités sur la zone.
RENOUVELLEMENT DU PERMIS D’ENVIRONNEMENT DE L’AEROPORT DE ZAVENTEM
Suite aux nombreuses réactions, la Région Wallonne a marqué son opposition à l’octroi du permis en l’absence d’une étude environnementale d’impact sur le Brabant Wallon.
Nous verrons comment il sera tenu compte de cette opposition.